Mais vous êtes-vous déjà demandé
pourquoi les décisions, en démocratie,
se font au scrutin majoritaire ? Qui a décidé que ce serait le mode
définitif de désignation de nos « représentants », et même le mode
unique d’aboutir à certaines décisions politiques importantes (par référendum, ou
initiative populaire) ? Pourquoi une majorité
(absolue, qualifiée, relative…) plutôt qu’une unanimité ? Sur quelle base
légitime repose donc le suffrage universel,
« principe d’expression de la volonté populaire » ?
La réponse à cette question est
simple : il ne repose sur rien ! Le philosophe Friedrich Nietzsche
le remarquait déjà au XIXe siècle et s’en étonnait :
Une loi qui détermine que c'est la majorité qui décide en dernière
instance du bien de tous ne peut pas être édifiée sur une base acquise
précisément par cette loi ; il faut nécessairement une base plus large et
cette base c'est l'unanimité de tous les suffrages. Le suffrage
universel ne peut pas être seulement l'expression de la volonté d'une
majorité : il faut que le pays tout entier le désire. C'est pourquoi la
contradiction d'une petite minorité suffit déjà à le rendre impraticable :
et la non-participation à un vote est précisément une de ces
contradictions qui renverse tout le système électoral. (Humain, trop humain,
III-276)
Il semble donc que l’on ait
« sauté une étape » dans le processus censé établir la légitimité
d’une décision collective − processus pudiquement laissé de côté par tous les
constitutionnalistes, ou réglé sommairement par la fiction du « contrat social ».
C’est évidemment très commode pour le politicien : un vote à l’unanimité a
peu de chances d’aboutir, car une décision politique se fait presque toujours
au détriment au moins d’une personne, et celle-ci ne sera pas encline à voter
contre ses intérêts ; avec un vote à la majorité, au contraire, le
politicien a la voie libre pour s’approprier les bénéfices de la décision
« majoritaire ». Cette étonnante « immaculée conception »
du scrutin majoritaire, pilier de la démocratie, ne sera jamais
qu’une préoccupation accessoire laissée aux théoriciens scrupuleux, car l’action
du politicien repose tout entière sur cette fiction qui la légitime et qu’il ne
remettra pas en cause !
On connaît les objections des
démocrates à cet argument d’illégitimité de la démocratie : il existe
selon eux une « volonté générale » qui diffère des « volontés
particulières », et Rousseau affirmait
déjà, dans son Contrat social :
Chaque
individu peut comme homme avoir une volonté particulière contraire ou
dissemblable à la volonté générale qu'il a comme citoyen. Son intérêt
particulier peut lui parler tout autrement que l'intérêt commun.
Le problème de la décision
collective se trouve donc bizarrement résolu par l’affirmation (évidemment
improuvable) d’une schizophrénie de la volonté individuelle, partagée entre son
intérêt particulier et un « intérêt général » qui la dépasserait mais
auquel elle participerait cependant, d’une manière assez mystérieuse, comme si
elle était deux personnes en une seule. La question qui s’ensuit, en admettant
cette schizophrénie comme un fait de nature (puisque « l’homme est un
animal social »), est celle-ci : cette « volonté générale »
existe-t-elle vraiment, ou n’est-elle qu’une fiction à l’usage des
politiciens ?
Les mathématiques ont répondu à
cette question par le théorème
d’Arrow : il est impossible de définir de façon cohérente une
préférence collective en agrégeant des préférences individuelles. Les
conséquences de ce théorème sont paradoxales, et pour le moins inattendues :
la politique est condamnée dans toutes ses prétentions, et, « en même temps »,
c’est un gigantesque boulevard qui s’ouvre devant elle ! D’une part, le
théorème établit définitivement que la démocratie est « une
chimère logiquement auto-contradictoire » (selon les mots de l’économiste Paul
Samuelson) ; d’autre part, comme le remarquait Henri Lepage (en 1978, dans
Demain le capitalisme), il ouvre la
voie à un étatisme
conquérant et illimité (« sûr de lui et dominateur », aurait pu dire
un personnage célèbre), puisque, selon l’interprétation politicarde en vigueur
de nos jours, l’intérêt
général, ne pouvant être défini collectivement, mais supposé tout de même
« exister quelque part », doit nécessairement, de ce seul fait, être confié
à une élite qui le définira et agira en conformité avec lui.
On tombe alors sur un autre
écueil : la fameuse « loi d’airain de l’oligarchie » (Robert
Michels), qui repose sur ce non sequitur
signalé plus haut, jamais remis en question de nos jours, découlant de l’existence
supposée d’un intérêt général ! Donnons le pouvoir à « ceux qui
savent », laissons-les régir notre vie, puisque « le Pouvoir est
commandement, et tous ne peuvent commander », comme le rappelait Bertrand de Jouvenel,
ce nationaliste venu sur le tard au libéralisme. Inutile de préciser que, la
volonté générale et l’intérêt général étant indéterminables, en pratique c’est
l’intérêt particulier du politicien qui décide de tout, et qui est la seule clé
– avec
l’idéologie, de façon
subsidiaire – capable d’expliquer ses décisions (théorie du choix
public).
Pour noircir encore le tableau,
il faut bien reconnaître que l’impunité dont jouit le politicien, avec les
autres avantages de la fonction, attire les éléments les plus immoraux de la
société : c’est le règne de l’inaptocratie, de la cleptocratie, de la cheiristocratie, de la
statolâtrie, masquées
derrière le prétexte de la démocratie. Peu importe in fine que le « peuple » prétendument souverain finisse
par être en désaccord avec les « représentants » qu’il élit
(eux-mêmes en désaccord avec l’appareil d’État, lui-même en désaccord avec
certaines instances internationales, elles-mêmes en désaccord entre elles…) :
il y aura toujours quelque part quelques oligarques bien placés pour tirer les
marrons du feu, et faire payer leurs décisions au reste de la population, au
nom de l’indéfinissable « intérêt général ».
Toute la politique repose ainsi
sur une fiction, mais cette fiction ne serait être sous-estimée dans ses conséquences
pratiques : car elle aboutit à la spoliation légale du
citoyen, au capitalisme
de connivence (certaines entreprises ou organisations représenteraient le
fameux « intérêt général », et d’autres non), à l’accroissement
indéfini de la dette
publique (nécessaire pour satisfaire les promesses électorales faites à la
« majorité »), à la suppression des libertés les plus élémentaires − notamment
la liberté
d’expression, de plus en plus mise à mal dans notre Occident prétendument
« libéral ». Il suffit au politicien de brandir l’étendard de
l’intérêt général, agrémenté d’autres concepts collectivistes tout aussi vagues
(solidarité, citoyenneté,
pacte républicain, cohésion ou paix sociale, justice sociale), pour
écraser sans remords et sans recours la liberté individuelle.
Les décisions démocratiques
(ainsi que les législations et les actions étatiques qui en découlent) peuvent
être complètement injustes et criminelles (l’histoire du XXe siècle
le prouve assez), le démocrate n’en a cure, car toute contestation semble étouffée
dans l’œuf. On découvre là le seul « avantage » de la
démocratie : les décisions politiques semblent être mieux acceptées par
l’ensemble de la population, car elles émanent (ou paraissent émaner) d’un
grand nombre de personnes et non d’un unique « dictateur » qui
imposerait une volonté unique (au risque de conduire à des révoltes ou à une
guerre civile). Ce n’est pas la « justice » qui règne, mais la loi du plus fort, le plus
fort numériquement (démocratie) plutôt
que le plus fort physiquement
(dictature). Là encore, un autre théorème, celui de l’électeur médian,
montre l’inanité de ce point de vue : à supposer que la légitimité provienne
d’une majorité numérique (ce que l’on a déjà contesté plus haut), cette
majorité est de toute façon fictive, l’élection étant faite par le seul
« électeur médian », les autres électeurs ayant voté pour la moins
pire des solutions à leurs yeux, et non selon leur vœu profond.
Cela ne signifie pas pour autant
qu’un grand nombre d’électeurs ne s’accommodent pas de la situation politique et
sociale du pays, car elle peut servir leurs intérêts, au moins sous certains
aspects. On peut comprendre par exemple qu’une augmentation de la charge
fiscale ne gêne pas une majorité de personnes, celles qui échappent à l’impôt
sur le revenu (près de 60 % en France). On voit ici la « magie »
de la démocratie, ou plutôt son vice principal, qui est que les décideurs ne sont pas les payeurs, et les payeurs ne sont pas les
bénéficiaires. Le suffrage censitaire
(« celui qui commande doit être aussi celui qui paie ») avait tenté
de remédier à ce « défaut majeur » de la démocratie, sans voir que
c’est la démocratie elle-même qui constituait le défaut majeur !
La seule règle libérale admissible
serait que « chacun décide des choses qui le concernent avec ses seuls
moyens ». Cette exigence signe-t-elle la fin de toute entreprise
collective, qui se trouverait incapacitée par un « atomisme social » et
un « chacun pour soi » individualiste (accusation classique formulée
par les collectivistes) ? Non, cela signifie seulement que toute entité
collective capable de décision devrait reposer sur le consentement de chacun de
ses membres, et que l’on ne puisse être impliqué de force dans une décision collective
au prétexte que l’on est né ou que l’on réside dans un pays donné, que l’on est
homme ou femme, riche ou pauvre, votant ou abstentionniste, étranger ou natif, etc.
Faut-il pour cela adopter la
règle si contraignante de l’unanimité, qui permet à n’importe qui de bloquer
toute décision collective ? Pas nécessairement, du moment que les
décideurs sont aussi les payeurs, et que ceux qui s’opposent à une décision
donnée ne soient pas obligés de payer pour elle. On voit le changement
extraordinaire que cela entraînerait dans la vie publique : les décisions
collectives perdraient de leur arbitraire, et ce à tous les échelons de la
société. A l’échelon local, des équipements généralement non rentables
(piscines, médiathèques, terrains de sport, etc.) seraient financés uniquement
par les personnes intéressées et non par « la collectivité ». Les
financeurs détiendraient une part de la propriété collective, comme cela se
fait pour une entreprise détenue par des actionnaires. A l’échelon national,
des projets « sociaux » de grande envergure, par exemple
l’instauration d’une allocation
universelle, seraient financés uniquement par leurs partisans. Ce serait la
fin de cette règle budgétaire si commode pour les étatistes, qui interdit
l'affectation des recettes aux dépenses (l’État s’arroge le droit de faire ce
qu’il veut de la masse d’impôts collectés).
On voit que cela provoquerait la
ruine des politiciens de carrière, la fin de la démagogie électorale et des
promesses inconséquentes, de la fiscalité envahissante, de l’endettement public
effréné. Et, à l’encontre d’une « unité nationale » factice et
artificielle, cela permettrait le développement de communautés responsables partageant
des intérêts communs (idéologiques, religieux, culturels, géographiques, ethniques,
etc.) et capables de mener des projets sans l’intervention d’un État pour les
régenter et les financer. Après tout, pourquoi empêcher le socialiste, le
communiste, le nationaliste, le théocrate, etc., d’organiser son utopie avec
ceux qui le veulent bien, tant qu’il ne gêne pas les autres ?
Est-ce que cela complexifierait
les décisions politiques, puisqu’il faudrait répertorier, pour le moindre
projet collectif, ses partisans-financeurs, tous différents d’un projet à
l’autre, et aléatoirement répartis dans la population ? C’est là un
problème d’organisation tout à fait surmontable, et l’informatique pour cela
existe déjà –
Internet nous rendant tous « hyperconnectés » et permettant
d’organiser des communautés virtuelles ; la technique informatique continue
d’ailleurs à s’améliorer pour gérer les droits de propriété sans intermédiaire
(on pense ici à la blockchain, aux contrats intelligents, etc.).
L’objection principale à ce
tableau idylliquement libertarien est
connue, et les collectivistes ne se font faute de la rappeler : il s’agit
du problème du « passager clandestin » (free rider). La piscine « publique », financée par
quelques-uns, bénéficiera à tous, même à ceux qui n’ont pas participé à son
financement. Le magnifique feu d’artifice tiré lors de la fête nationale,
financé par notre bon État si généreux (« je brûle l’argent qui n’est pas
le mien »), peut être contemplé même par les badauds qui ne l’ont pas
financé (sans parler des touristes de passage). De même, les ouvrages publics,
utilisés par tous, ne pourraient être financés par quelques-uns. Telle est l’arme
ultime de l’étatiste, quand il daigne renoncer à ses arguments moraux préférés et
à sa conception holiste de la société.
Mais c’est là un argument
purement « technique » relativement facile à contrer, car différents
procédés existent pour gérer les prétendus « biens
publics » sans intervention étatique tout en éliminant le
« passager clandestin ». La solution peut consister simplement à faire
payer les biens publics à proportion de l’usage qu’en fait le consommateur – consommateur
qui peut aussi être copropriétaire du bien public, notons-le. L’accès à la
piscine « publique » sera payant, libre au propriétaire collectif de
fixer un coût adapté : un coût (peut-être élevé) qui lui rapportera un
bénéfice s’il est une entreprise, ou un coût très modique qui ne lui rapportera
aucun bénéfice s’il s’agit d’une structure associative vivant des cotisations
de ses membres. On découvrira ainsi le « vrai prix » de nombreux
dispositifs collectifs présentés ordinairement comme « gratuits » et d’intérêt
public. L’idée est valable quelle que soit l’échelle à laquelle le « bien
public » est déployé. Est-ce que cela peut s’appliquer par exemple aux
routes, actuellement payées par le contribuable mais utilisées sans restriction
par le premier véhicule qui les emprunte ? En attendant que la technologie
permette un jour de mesurer l’usage exact que fait l’automobiliste de la
moindre route de campagne (en vue de facturer cet usage), un dispositif plus
rudimentaire existe déjà : les péages. Ainsi l’accès aux autoroutes en
Suisse est ouvert au monde entier… à condition de payer une vignette
autoroutière (introduite en 1985, elle donne un droit d’accès au réseau routier
national pour une durée d’une année).
Sans doute, admettons-le,
existe-t-il des cas de figure où le problème du « passager
clandestin » est insoluble (nous ne parlons pas ici des « externalités », qui
sont un faux problème). Par exemple, il paraît difficile de répercuter sur un
« consommateur » quelconque le coût d’un dispositif de défense
aérienne géré par une armée nationale et couvrant le territoire national… Mais
l’anarcho-capitaliste
dira qu’il s’agit là d’un simple problème d’assurance, et qu’une telle
assurance pourrait être rattachée « localement » à une assurance-habitation,
ou gérée à un échelon supérieur (communauté de propriétaires, ville privée…), ou
simplement ne pas être traitée car il s’agit d’un faux problème. Le minarchiste prudent
exigera au minimum que ce problème du « passager clandestin » soit
explicité par l’État dans ce cas précis, que l’on explique à la population
pourquoi l’on n’a pas de solution privée, sans recours à la fiction de
l’intérêt général pour évacuer le problème d’emblée et généraliser l’emprise de
l’État sur la société
civile en fermant la porte à toute alternative. Le sujet de la
« défense nationale » ne constitue pas nécessairement une exception,
l’histoire ayant montré qu’un certain individualisme mal ou médiocrement
organisé (guérillas, organisations de résistance contre un envahisseur étranger,
armées privées ou de milice…) peut se montrer plus efficace que de grandes
organisations étatiques gérant des armées « napoléoniennes ».
Une dernière objection que l’on
peut formuler contre cet éclatement de la politique oligarchique et dirigiste
qui découlerait de l’exercice libre et indépendant des volontés individuelles coalisées
dans le domaine qui leur est propre, est l’exigence d’« unité de la
volonté », dernière ligne de défense de l’oligarque. De même qu’une
armée ne peut avoir qu’un seul chef pour la commander, l’État ne peut avoir
qu’un seul dirigeant à sa tête (une seule personne ou du moins un seul
collectif affichant une volonté unique). Sinon, faute d’un interlocuteur
unique, que deviendrait par exemple la « politique étrangère » ?
Mais cette « unité de la volonté » au niveau d’un pays est tout aussi
fictive que l’intérêt général. Il convient, plutôt que de s’en remettre indifféremment
à une oligarchie (élue ou non), d’analyser de quelle « volonté » il
s’agit, car une telle volonté n’est jamais monolithique, elle est complexe et
multiple. La décision centrale serait remplacée par une coordination des seuls
intérêts concernés, une fois qu’ils ont été identifiés.
Prenons un exemple : le
prétendu problème des « migrants » (autrefois appelés « immigrés
clandestins », on voit comment le vocabulaire a évolué vers le mot-virus, l’immigration étant soudain
devenue licite). Supposons que la « communauté internationale » somme
autoritairement un « État libertarien » d’accepter l’accueil en son
sein d’une population étrangère nombreuse. Un État classique acceptera ou
refusera autoritairement cet accueil, selon l’idéologie du potentat du moment, peut-être
contre l’avis de son « peuple ». L’État libertarien (acceptons cet
oxymore, le chef de cet État se limitant vraisemblablement à un rôle de coordinateur,
et non de « représentant » ou de « dirigeant ») se
contentera de consulter les habitants pour savoir qui serait prêt à accueillir
sur sa propriété, à ses propres frais et sous sa propre responsabilité, quel
nombre de « migrants », et à quelles conditions. La réponse étatiste classique,
positive ou négative, est remplacée par une réponse beaucoup plus nuancée et complexe,
qui pourrait être : « tel collectif de notre pays est prêt à
accueillir telle quantité de migrants à telles conditions » (car le
collectif veille d’abord à ses propres intérêts, qui peuvent être favorables ou
opposés à l’accueil de migrants, par idéologie altruiste ou au contraire par
égoïsme bien pensé). L’État libertarien (encore utopique à ce jour) ne prétend
pas avoir résolu définitivement le problème
principal-agent, mais, en s’affranchissant des fictions collectivistes, il
en a réduit les effets de bord, en identifiant les acteurs concernés et les
responsabilisant, eux et personne d’autre.
Il est certain que, malgré notre
titre aguicheur, nous n’en avons pas « fini », « une fois pour
toutes », avec la politique, et que notre perspective de « subsidiarisation
radicale » de la politique, par une réduction drastique du périmètre
« public » prétendument d’intérêt général, mettra peut-être des
siècles à se réaliser. Nous espérons tout du moins avoir contribué à la démystifier
et à la démythifier : le « roi » est nu, et ne peut jamais
représenter que lui-même – ne cédez pas à son hypnomachie[1]
insidieuse !
[1]
L’hypnomachie (néologisme : étymologiquement,
le « combat par l’hypnose ») désigne ici les différents procédés
d’enfumage qui permettent d’assujettir une personne ou une population (en
politique : terrorisme
intellectuel, mensonge,
illusion, propagande, etc.). L’hypnomachie
est aussi un « combat contre l’hypnose », une démarche consistant à
acquérir les techniques et les moyens de les mettre en œuvre permettant de se
protéger contre les différents procédés d’enfumage.
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