dimanche 21 septembre 2008

Haro sur le libéralisme !

Autant attendus que consternants les commentaires des ignorants de droite et de gauche sur la crise financière... Ecoutez-les. Quel est donc ce "libéralisme" qui ne peut pas se passer de la main secourable de l'Etat ? Ce marché qui ne s'autorégule pas mais qui, laissé à lui-même, va de désordre en désordre et de déséquilibre en déséquilibre ? Cette privatisation des bénéfices (quand tout va bien) qui aboutit à une collectivisation des pertes (quand tout va mal) ?

En réalité, tout se passe comme l'a déjà décrit mille fois l'Ecole autrichienne d'économie au cours du XXe siècle. La principale cause des désordres financiers est l'ultra-étatisme de tous les dirigeants politiques et de ceux qui dépendent d'eux : le pouvoir aux manettes, démagogique ou gangrené par le crony capitalism ; les banques centrales qui depuis des années ont gonflé sans répit la masse monétaire (le grand coupable est un certain Alan Greenspan) ; les institutions para-étatiques qui ont favorisé des prêts douteux (bonne analyse de Bernard Martoïa sur Fannie et Freddie, bonne série d'articles aussi de Vincent Benard).

Comme en 1929, l'argent facile créé ex nihilo par la banque centrale alimente une série de bulles qui finissent par éclater, car les arbres ne montent pas au ciel, malgré les engrais ultra-dopants fournis par le banquier central. Détruire l'économie d'un pays est très facile : il suffit de détruire sa monnaie. Quel peut-être le résultat de la fuite en avant américaine (un plan de 700 milliards de dollars, portant le plafond de la dette américaine à quelques 11.300 milliards de dollars, d'après le Figaro du 21/9) ? Hyperinflation ou au minimum stagflation à la clé, avec sûrement d'autres faillites majeures inévitables.

Hélas, les pompiers pyromanes ne seront pas accusés - ne remplissent-ils pas une sacro-sainte mission de "service public" ? On sait que "l'argent public finit toujours dans des poches privées". De la même façon, les erreurs publiques coûtent cher au privé, au contribuable, à l'épargnant. C'est trop commode de n'avoir de compte à rendre à personne. Vivement le retour à l'étalon-or ou à la monnaie privée !

vendredi 5 septembre 2008

Publication sur Knol : présentation du libéralisme

Je vais finalement publier sur Knol mon œuvrette sur le libéralisme. Ce sera donc une série d'articles, le premier est paru : libéralisme.