Eh bien, ici aussi la propagande va bon train. Il ne faudrait pas qu'il prenne aux élèves l'envie de penser par eux-mêmes et de remettre en cause la tutelle étatique, cela ferait naître en eux un scepticisme dévastateur.
Extrait d'un manuel scolaire "Introduction à l'économie politique", de Fouad Serageldine (éditions Les Valangines) :
L'État-gendarme des libéraux a perdu ses adeptes au fur et à mesure que se sont répandus les doutes quant à la fameuse harmonie des intérêts qui règnerait dans une économie vraiment laissée à elle-même. Or ces doutes ne sont que trop justifiés, car une telle économie connaîtrait certainement une dangereuse instabilité et une inégalité sociale exagérée. Aussi admet-on de plus en plus que l’État doit assumer, d'une manière générale, et non seulement en temps de guerre et de crise, la responsabilité de la bonne marche de l'économie.La pratique montre avec quelle habileté remarquable l’État s'acquitte de cette soi-disant mission de "la bonne marche de l'économie"...
Faites votre choix dans la liste de sophismes qui imprègnent ce texte : pétition de principe, pseudo-élitisme (croyance dans le chapeau magique des étatistes), alibi de l'inégalité, etc.